Il est tout d’abord important, afin de bien comprendre le sujet, de définir la mesure et l’amour.
Mesurer = Action d'évaluer une grandeur d'après son rapport avec une grandeur de même espèce, prise comme unité et comme référence : La mesure du temps, des longueurs.
Amour = Attirance affective et sexuelle d'un être humain pour un autre, sentiment d’attachement, d’affection mutuelle entre amis ou membre d’une même famille.
Mais attention lorsqu’on parle d'amour, il en existe plusieurs sortes : l'amour passionnel, romantique (entre homme/femme ou homosexuel) ou l'amour maternel (mère/enfant). Ces deux amours partagent un but commun et crucial pour l'évolution : celui du maintien de l’espèce. Il n’est pas surprenant que ces deux sentiment d'amour activent ou désactivent des zones communes du cerveau. Par exemple dans les deux cas, les aires du cerveau désactivées, sont celles impliqués dans les émotions négatives ou la dépression comme le cortex préfrontal latéral mais aussi des aires impliquées dans le jugement critique comme le cortex préfrontal médian. Mais l'activité cérébrale produite n'est pas tout à fait identique, il existe des régions qui ne sont activées que par l'amour maternel et d’autres qui ne sont activées que par l’amour romantique.
L’amour n’est pas un objet que l’on peut tenir dans nos mains, il est alors difficile d’imaginer que l’on puisse le mesurer. En effet l’émotion due à l’amour n’est pas réellement mesurable mais on peut essayer de l’évaluer en mesurant les symptômes de l’amour, les taux d’hormones présentes dans l’organisme et en observant les zones du cerveau activées par l’amour.