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Conclusion de la mesure de l'amour

Toutes ces techniques nous permettent d’en savoir un peu plus sur l’intensité de notre sentiment amoureux cependant ce ne sont que des méthodes indirectes qui mesurent les conséquences de l’amour sur notre organisme. Ces effets sont psychologiques, évalués par des questionnaires; chimiques, mesurés par le dosage des substances produites  ou physiques,  en particulier au niveau du  cœur et surtout du cerveau ou ils sont révélés par l’IRMf mais ils ne  ils ne sont pas spécifiques à l’amour. En effet le rythme cardiaque peut augmenter suite à un effort et les zones du cerveau activées par l’amour peuvent  l’être par d’autres émotions ou d’autres activités intellectuelles. On ne peut donc pas prétendre mesurer l’amour alors que nous ne savons qu’en détecter des effets secondaires peu  spécifiques et d’autre part la quantification de l’intensité amoureuse parait très difficile dans ces conditions.

De plus, dans le comportement amoureux, l’activité psychique particulière à chacun semble toujours prendre le pas sur les diktats de la biologie. Notre chimie hormonale ne suffit pas à expliquer la réussite ou l’échec d’une histoire d’amour. Les scanners ne peuvent dire ce qui fait de chacun un individu unique. Nul chercheur ne peut donc se targuer d’avoir percé le mystère du désir amoureux. « Chacun de nous est un mélange de rapports sociaux, d’hormones et d’acides nucléiques, disait le biologiste François Jacob (Prix Nobel de médecine et de physiologie en 1965).

Le fait de savoir qu’un cocktail neuro-chimique au dosage hyper-subtil se met à l’oeuvre en moins d’un cinquième de seconde quand on tombe amoureux, et peut nous faire voir le monde autrement pendant des dizaines d’années, le fait de savoir que cette orchestration parfaite de plusieurs zones de notre cerveau et de nombreux organes, accélère le rythme cardiaque, nous pousse à nous aimer très fort d’une manière très spéciale, n’enlève rien au phénomène de sa magie! Au contraire, c’est encore plus beau et fascinant! La science ne fait encore qu’effleurer la pointe de l’iceberg… On ne sait encore presque rien de l’amour…

© 2017 by CHAMBON Léa, COURTOIS Laurie and BOLLET Angela. Proudly created with Wix.com

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